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Aux oubliées, oubliés, de la crise

Aujourd’hui plus que toujours, je pense à toutes les personnes qui effleurent si peu nos pensés lorsque la détresse s’empare de nos cœurs. Les oubliées.és de la crise. Je pense aux femmes subissant des violences domestiques, obligées de vivre confinées avec leurs bourreaux. Je pense aux SDF que l’on verbalise parfois d’être dans la rue sans autorisation, alors que les pièces des passants se font si rares. Je pense aux prostituées qui ne gagnent un cents, sans revoir ni aide ni soutien, puisqu’elles n’existent pas… Je pense aux employés.ées des ateliers du monde, où ne pas travailler c’est ne pas manger, qui n’ont plus d’accès à leurs emplois. Je pense aux migrantes.es qui n’ont plus d’accueil où diriger leurs pas, ignorés de la douleur, alors que le million de départ d’Ile de France montre à quel s’enfuir est un besoin lorsque la peur remplit plus le ventre qu’un bol de riz. Je pense à toutes celles et ceux qui sont seules.es, sans personne pour adresser leurs peurs et recevoir un peu de réconfort. Je pense à celles et ceux que j’oublie ici, incapable d’en comprendre les détresses tant elles sont éloignées de mon prisme d’entendement. Je pense à ces rêves perdus, ces espoirs déchirés, ces regards perdus d’avenir lorsque les lumières du futur ne brillent plus dans la nuit de nos rêves. J’ai toujours construit l’avenir, battu les pavés d’un chemin pour aller voir ce qu’il est à créer au-delà de l’horizon. Mais je ne veux jamais oublier que vouloir généraliser une situation à l’ensemble des vies différentes, c’est toujours créer l’indifférence. Je pense à vous… Christian


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