top of page
Christian Clot

Face au changement climatique, nous devons étudier nos réactions cognitives et physiologiques.

[eng down] Chaleur et surtout amplitudes thermiques vont devenir nos quotidiens des années à venir. Alors certes, nous devons réduire nos impacts. Pas de doutes là-dessus. Mais nous ne changerons plus le fait que nous devrons vivre avec ces amplitudes et que plusieurs populations, en particulier d’Asie du Sud et d’Afrique, verront leurs territoires et systèmes climatiques se modifier considérablement. Jusqu’à devenir invivable dans certains cas. Cependant, les réponses souvent apportées portent en elles leurs démons : plus de climatiseurs (on estime à plus de 5,5 milliards de machines en 2050 contre 1,6 aujourd’hui) ; plus d’infrastructures et des déplacements non maitrisés de populations.

Paradoxalement, les études sur les impacts réels de ces températures sur l’humain sont rares. Elles portent sur la physiologie, jamais vraiment sur le cerveau et sa manière de gérer ces évènements. Pour faire face à ces différences de climats, nous allons devoir adapter nos fonctionnements propres, afin de mieux les supporter d’une part, et d’éviter une augmentation significative de la consommation par une réponse uniquement structurelle et technologique : nous devons tout simplement mieux comprendre comment notre cerveau réagit et résiste à ces impacts, et les interactions corps-cerveaux. Un travail indispensable que nous devons mener aujourd’hui, au côté de toutes les réflexions pour minimiser nos impacts, encore trop absent du panel de réponses face aux évolutions sociétales et climatiques.

Nous travaillons sur ce sujet chez Human Adaptation Institute, avec plus d’une quarantaine de chercheurs-euses, de douze domaines scientifiques complémentaires.

Vous pouvez nous aider à le faire : devenez membre du club Adaptation et soutenez la recherche pour l’avenir ici : http://www.adaptationexpe.com/fr/soutenez-adaptation-fr/


[ENG] Heat and especially thermal amplitudes will become our dailies for years to come. So, of course, we must reduce our impacts. No doubts about it. But we will no longer change the fact that we will have to live with these amplitudes and that several populations, especially from South Asia and Africa, will see their territories and climate systems change considerably. Until becoming unlivable in some cases. However, the answers often brought in their demons: more air conditioners (it is estimated at more than 5.5 billion machines in 2050 against 1.6 today); more infrastructure and uncontrolled movements of populations.

Paradoxically, studies on the real impacts of these temperatures on humans are rare. They are about physiology, never really about the brain and how it handles these events. To cope with these climatic differences, we will have to adapt ourselves, in order to better support them on the one hand, and to avoid a significant increase in consumption by a purely structural and technological response: we simply need better understand how our brain reacts and resists these impacts, and brain-body interactions. An essential work that we must conduct today, alongside all the reflections to minimize our impacts, still too absent from the panel of responses to societal and climatic changes.

We are working on this subject at Human Adaptation Institute, with more than forty researchers, twelve complementary scientific fields.

You can help us do it: become a member of the Adaptation Club and support research for the future here: http://www.adaptationexpe.com/en/support-adaptation-en/

95 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page