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L’Adaptation ne se réfléchit pas encore assez sous l'aspect de l’évolution humaine.


Après de nombreuses interventions et de congrès auxquels j’ai participé, le constat est toujours là pour moi, comme je l’entend encore souvent dans les différents discours : l’adaptation est surtout pensée en termes de modifications et d’évolutions structurelles, technologiques, de plans d’aménagements (des choses bien entendu nécessaires) mais peu, voire pas du tout, sous l’aspect de la nécessaire adaptation des humains, de leurs paradigmes fonctionnels et de pensées, afin que, justement, il puisse accepter non seulement la mise en œuvre de plans d’évolution, mais aussi devenir, chacun à leur manière, des acteurs concrets de ce changement

Ouverture du congrès du comité 21, avec la ministre Elisabeth Borne, la Présidente du comité Bettina Laville et la députée Frédérique Tuffnell

(même la rubrique « pour tous » des 12 propositions du Comité 21, présentées lors de leur congrès du 26 février à l’Assemblée Nationale -pour lequel j’ai eu le plaisir d’intervenir- vont dans ce sens, ce que je salue, cela ne se traduit pas encore dans les discours et les actes). Aussi, la nécessaire compréhension des mécanismes humains (animal) de l’adaptation, avec les moyens qu’il faut pour cela, la réflexion sur l’éducation, la formation, et ce à l’échelle mondiale et plus particulièrement pour les femmes -qui sont trop souvent laissées pour compte dans ces processus éducatifs alors qu’elles sont pourtant extrêmement motrices lorsqu’elles en ont les moyens- est encore, et de loin, le parent pauvre de ces visions adaptatives.

D’autant que notre besoin d’adaptation va bien au-delà de la notion climatique. Nous faisons face à un nombre de changements croissants, dont plusieurs arrivent sous forme de crises qu’il faut résoudre rapidement, en changeant des habitudes de vies. La pollution et autres agressions environnementales, les nouvelles technologies (si mal utilisées), la croissance de la population mondiale, sont des phénomènes intercroisés qui provoquent un nombre considérable d’évolutions, et personne ne peut prédire quel sera la problématique ou la crise de demain. Un virus nouvellement apparu peu ainsi, en quelques semaines, mettre en jeu l’ensemble de l’économie mondiale, avec les places boursières en stress profond, et les liens de causes à effet sont ainsi décuplés de par l’énorme porosité de chaque domaine les uns sur les autres, à l’échelle planétaire voir au-delà, avec l’espace.

Nous avons donc une urgence à mieux comprendre les mécanismes humains d’adaptation (mécanisme global qui intègre l’action concrète) pour mieux aider et former les humains à s’adapter. Car si personne ne peut prévoir avec exactitudes les prochains phénomènes influents, nous avons deux certitudes : ils seront de plus en plus nombreux. Et notre levier d’action le plus accessible à toutes et tous et le plus immédiat, c’est d’abord sur nous-mêmes !

C’est ce que nous allons continuer de faire avec Human Adaptation Institute, au travers de nos missions de recherches -4X30 jours Mission 20, Migrations, Liberté et autonomie des femmes, …- et d’actions de communications et formations. Des travaux auxquels vous pouvez participer et nous aider à mettre en place ici !

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