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Peintures rupestres : ces gestes qui nous rassemblent


[eng below] Les fêtes comme aujourd'hui, au delà de la religion, doivent être faite pour rassembler les humains ! En ce jour, je pense aux splendides peintures rupestres des Cuevas de las Manos, dans le canyon du Rio Pinturas de la Pampa Argentine. Elles sont parmi les plus belles et riches qui soient. Plus de 250 sites ont été répertoriés le long du canyon où les pré-Tehuelches venaient s’abriter et s’approvisionner dans cet écrin de verdure, creusé dans le désert.

A chaque fois que je vois les humains se déchirer pour leur différence, je pense à ces parois. A ces gestes simples : se badigeonner la main de pigment avant de l’apposer sur la roche ; ou poser sa main et tapoter de la peinture autour pour la décalquer ; laisser une trace. Communiquer avec la roche, la terre. Des gestes refaits sans cesse au fil des siècles, partout

dans le monde, à toute époque, par des peuples qui ne se connaissaient pas, n’avaient pas la même culture, mais un même humanisme. Nous sommes, toutes et tous, même ! J’aimerais parfois que nous puissions à nouveau, simplement, allez poser nos mains sur la roche pour communiquer avec la nature et le vivant…

En 2009 durant le tour du Hielo Continental avec Mélusine Mallender, nous avions ressenti le même appel : après plusieurs jours dans les ocres jaunis de la pampa, sans trouver d’eau, cette déchirure verdoyante se dessinait comme un paradis. Un appel à y rester. Un appel à y peindre ; Être vivant. Tout simplement.


After Laas Geel, as promised today, the splendid cave paintings of the Cuevas de las Manos, in the canyon of Rio Pinturas in the Argentinean Pampa. They are among the most beautiful and richest in the world. More than 250 sites have been recorded along the canyon where the pre-Tehuelches came to shelter and stock up in this green setting, dug into the desert.

Every time I see humans tearing themselves apart for their difference, I think of these walls. These simple gestures: brushing your hand with pigment before putting it on the rock; or putting your hand on the wall and patting paint around to trace it; leaving a trace. To communicate with the rock, the earth. Gestures that have been made over and over again over the centuries, all over the world, by people who did not know each other, did not have the same culture, but the same humanism. We are, all of us, same ! I sometimes wish we could once again, simply, go and lay our hands on the rock to communicate with nature and the living.

In 2009 during the tour of the Hielo Continental with Mélusine Mallender, we felt the same call: after several days in the yellow ochre of the pampas, without finding water, this green tear was emerging like a paradise. A call to stay there. A call to paint there; to be alive. Quite simply.





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