Que nous sommes dans une période de fort basculement, c’est certain. Et cela a commencé il y a plusieurs décennies. Nous sommes simplement dans le début d’un pic qui, puisqu’il n’a pas été anticipé malgré les alertes qui s’accumulaient, doit au moins nous permettre d’accélérer drastiquement la prise de conscience et la mise en œuvre d’actions. Les canicules de cet été, les feux associés, ne sont en rien une surprise, elles paraissent pourtant incroyables tant leurs réalités ont été négligées.
Soudain, tout le monde s'agite. Ouf. Avec le risque désormais paradoxal de la précipitation.
Trop souvent, je lis que nous avons LES solutions, et qu’il suffit de les appliquer. C’est, malheureusement, loin d’être vrai. D’une part parce qu'une solution n’est réelle et fonctionnelle que parce qu’elle est applicable et, pour cela, qu’elle emporte l’adhésion du plus grand nombre. C’est très loin d’être le cas.
Aujourd’hui, pour tous les bords politiques, sociaux, économiques, entreprises ou pays, ce sont toujours « les autres » qui sont responsables. Ce n’est pas une critique facile, mais un constat de manque de « solution » puisque l’adhésion réaliste et l'acceptation de son propre impact n’existe pas encore.
Et d’autre part, il y a l’immense complexité du tout, à savoir le triple changement que nous vivons (environnemental qui se découpe en dizaine de notions, sociétal dont la guerre en Ukraine ou la pauvreté ne sont que des faces visibles de l’iceberg, et technologique) qui impose de ne pas se satisfaire de concepts simplistes comme un étendard pour donner l’illusion que l’on agit.
À ce jour, la plus grande partie (sinon l’ensemble) des « solutions » proposées sont techniques, structurelles ou légales. Aussi bonnes soient-elles -et il y en a de très bonne- l’idée que les technologies, les constructions et les législations contraignantes suffiront à résoudre la situation mondiale actuelle est à minima une erreur, au pire des manipulations à des fins électoralistes ou financières.
Aucune « solution » n’est utile si les citoyens.nnes ne sont pas prêts à les utiliser, les appliquer. Cela demande des changements de paradigme profonds qui, depuis 60 ans, n’ont pas réussi à être initiés. Et pourtant, presque personne ne se pose la question de POURQUOI, ces changements de paradigme n’ont pas pu être fait. Une adaptation anticipative indispensable et préalable à toutes les autres!
C’est à cela que nous travaillons depuis des années avec le Human Adaptation Institute. Nous avons de bonnes bases. Mais nous devons encore mener des travaux scientifiques sur ce domaine.
Nous avons, vraiment, besoin de vous pour nous aider à cela. Courant septembre, je ferai plusieurs posts sur ces points pour comprendre comment amener les humains changer en évitant douleurs et violences, qu’elles soient mentales ou physiques.
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